GRENOBLE STREET ART
Page 7

Le maître décolle
Fresque de VOTOUR. Le Pont de Claix, rue Docteur Valois, École Jean Moulin
30 juillet 2024 - N° 2024072518
[Grenoble Street art]    [AILLEURS]

1 COMMENTAIRE :
ALPIMAGES - 01/08/2024
L’artiste grenoblois a travaillé autour de la figure du hibou qui souvent représente le savoir dans la littérature pour enfant. Autour du personnage central, un assemblage de troncs d'arbres aux couleurs de l'école et des feuilles blanches avec soit des dessins d'enfants soit des savoirs enseignés (mathématique, écriture). Le titre est un clin d'œil aux instituteurs et un jeu de mots avec école.



Vieille peau
Fresque de Iota, artiste belge. Rue Raffin Caboisse, Le Pont de Claix
25 juillet 2024 - N° 2024072236

1 COMMENTAIRE :
ALPIMAGES - 31/07/2024
On peut y voir une sorte de mue, d’où le titre de l’œuvre (Vieille Peau). Ces dictats sont symbolisés par les cristaux/glace, matière très rigide et froide qui contraste avec les couleurs chaudes et la texture charnelle de l’humain.




Ashanti
Fresque de MANOMATIC, artiste espagnol. Portrait d’une jeune femme noire qui visiblement porte le nom d’Ashanti. Le Pont de Claix, rue Benoît Jay.
25 juillet 2024 - N° 2024072181

Je suis là
Fresque de POZE, artiste français, vit à Casablanca. Grenoble, rue du 19 Mars 1962.
25 juillet 2024 - N° 2024072157

1 COMMENTAIRE :
ALPIMAGES - 28/07/2024
L'auteur décrit sa fresque avec ce texte:
Il y a 2 lectures à envisager pour cette fresque:
- La première est celle qui constitue le fil directeur de mon travail depuis environ 3 ans.
Il s'agit de prendre en compte le fait que l'écriture manuscrite disparaît doucement du paysage contemporain. Avec elle se dissipe également notre capacité à mémoriser, s'orienter, développer une idée. On parle donc de perte de puissance des facultés humaines voir même de dévitalisation de l'homme (cf Alain Damasio."Très humain plutôt que transhumain"). Cela témoigne d'une transformation sociétale où l'homme s'en remet toujours plus à la machine. L'écriture, miroir de la personnalité se standardise en passant par les claviers et s'entame ainsi une perte de singularité en tant qu'individu.
Sur le mur, l'illustration de ce constat passe par une dégradation volontaire des personnages (coulures, éclaboussures, effet de glitch) qui annonce les prémices de la disparition de l'homme. La dernière étape de création est la superposition de lettres par dessus les personnages. Celles-ci sont très soignées et d'une couleur qui interpelle pour en accentuer l'importance.
Ces lettres font partie d'un alphabet que j'ai créé et qui continue d'évoluer au fil du temps. Il s'inspire des courbes et ponctuations du Sanskrit et de l'Arabe et se base sur la structure des lettres latines. Il est donc envisageable de décoder ces lettres. Ceci dit, le fait qu'elles représentent une écriture universelle ( ou symbole de l'écriture) me semble plus important que le contenu du mot ou message inscrit.
- La deuxième lecture de l’œuvre s'attache aux modèles humains choisis. Il s'agit ici d'une photo prise par Alexandre Dupeyron au sud du Tchad. ( Alex est un ami proche et je suis fasciné par son travail). Ce sont 2 jeunes filles qui ont fui la république centrafricaine avec leur famille et qui venaient d'obtenir l'asile politique au Tchad. C'était donc un moment de paix synonyme de nouveau départ. Cela permet éventuellement d'aborder la notion de migration des peuples à laquelle nous sommes et seront confronté dans de plus grandes proportions ces prochaines années.



Volutes bleu 3D
Fresque de PEETA, artiste italien. Résidence Gallieni - Grenoble
25 juillet 2024 - N° 2024072109